lundi 20 septembre 2010

Finale coupe de la Ligue


Le Casa Sports récidive face au Jaraaf (2-1 ap)

31 ans après sa victoire en coupe du Sénégal devant le Jaraaf, le Casa vient à nouveau de triompher des verts et blancs (2-1 ap), lors de la deuxième édition de la finale de la coupe de la Ligue ce dimanche à Demba Diop.

Le Casa Sports succède ainsi à la Douane au palmarès de la coupe de la Ligue (1-2) après les prolongations dans cette première finale disputée sur le terrain. NDRL : la première finale avait été attribuée sur tapis vert à la Douane. Le stade Demba Diop théâtre des opérations a presque affiché le plein pour cette fête du football entre deux équipes au jeu spectaculaire.

Une finale âprement disputée

D’entrée de jeu, le Jaraaf donne le tempo et allume les premières brèches. La première incursion dans la surface de réparation des ziguinchorois fait mouche. Djibril Sidibé bien servi par Ibrahima Ndoye, repique à l’entrée et décoche une frappe puissante du gauche pour l’ouverture du score. Le match est bien lancé. Sonné, mais abattu, le Casa Sports se remet dans le sens de la marche pour aller chercher l’égalisation. Paul Emile Tendeng, meilleur buteur du dernier championnat, mystifie la défense du Jaraaf et se fait faucher en pleine surface pour le penalty à la 28’. Mame Saher Thioune se charge d’exécuter la sentence et remet les deux équipes à égalité. Le match s’emballe et Mamadou Bâ finira dans les vestiaires avant la pause. Le gardien du Jaraaf est exclu pour avoir fauché Landing Diatta qui filait tout droit au but. Ousseynou Thioune va prendre sa place dans les cages au détriment de Pape Macou Sarr.

C’est dans ce score de parité, que les deux équipes vont rejoindre les vestiaires.

En seconde période, les deux coaches vont effectuer quelques changements pour apporter du sang neuf. Mais rien ne sera marqué à l’issue du temps réglementaire. Les deux formations qui devaient procéder directement à la séance des tirs aux buts comme le stipule le règlement, vont finalement jouer les prolongations après quelques conciliabules.

Des prolongations fatales au Jaraaf, puisque après seulement six minutes de jeu, le Casa va prendre un avantage définitif. Stéphane Badji bien servi à l’entrée de la surface va décocher frappe d’une précision chirurgicale pour le deuxième but du Casa à la 96’. Djibril Sidibé a bien crût à l’égalisation, mais sont but est refusé pour hors jeu. Abdou Khâdre Dieylani Fall finalement de la partie ne pourra pas empêcher la défaite des siens.

Le sacre d’une philosophie

Le match va se terminer sur ce score de 2 à 1 en faveur des ziguinchorois, qui après deux finales de championnats et une finale de coupe de la Ligue perdus renoue avec un titre. Un sacre mérité pour Demba Ramata Ndiaye et ses hommes. Le triomphe du Casa Sports consacre en effet une philosophie de jeu résolument tournée vers l'offensive, à laquelle le club sudiste n'a jamais renoncé, malgré 31 ans de disette. Porté en triomphe par ses joueurs au coup de sifflet final, Demba Ramata Ndiaye, coach des Casaçais est l’autre grand bonhomme de cette finale. Il a reussit à faire de son équipe, l’une des formations les plus séduisantes de notre championnat.

Le Jaraaf, champion du Sénégal de son coté ne réalisera pas le doublé, mais pourra toute fois se consoler avec la lucrative ligue africaine des champions qu’ils joueront l’année prochaine.

Le Casa Sports, vainqueur de cette coupe de la Ligue empoche un joli pactole de 20 millions FCFA (30 534 euros) contre 10 millions FCFA (15 267 euros) pour le Jaraaf et 5 millions (7 633 euros) pour chaque demi-finaliste.

CGD

Résultats

Finale coupe de la Ligue

Dimanche 19 septembre

Jaraaf / Casa Sports 1-2 ap

Palmarès

2010 : Casa Sports

2009 : Douane

xxxxxxxxxxxx

Feuille de match

Stade : Demba Diop

Finale Coupe de la Ligue

Dimanche 19 septembre

Stade Demba Diop

Jaraaf / Casa Sports 1 -2 ap

But(s)

Jaraaf: Djibril Sidibé (21’)

Casa Sports: Mame Saher Thioune (28’) Stephane Badji (95e)

Avertissements

Babacar Seck, Papa Bacary Guèye (Jaraaf), Mame Saher Thioune et Stephane Badji (Casa-Sports).

Expulsion : Mamadou Bâ (Jaraaf)

Arbitres : Yatma Mbengue, Mamadou Fallou Thiaré et Moussa Diakhaté

Equipes

Jaraaf : Mamadou Bâ, Amadou T. Guèye, Babacar Seck, Dominique Gomis, Issa Sarr, Ibrahima Ndoye (Pape Sané), Djibril Sidibé, Pape Macou Sarr (Ousseynou Ndiour), Abdou Khadre Dieylani Fall (Oumar Touré Lô). Coach : Lamine Dieng

Casa Sports : Papa Maguette Gningue, Mamading Kidiéra, Abdoulaye Diallo, Mame Saher Thioune, Bonaventure Mankabo, Stéphane Badji, Pascal Christian Diatta (Pierre Coly), Emile Paul Tendeng, Landing Sané (Amadou Fall Hann), Damao Diatta (Aloise Thiaw). Coach : Demba Ramata Ndiaye

Règlement des salaires des sélectionneurs nationaux

Le football sénégalais s’évite une nouvelle crise !
Après 10 mois sans salaire, Amara Traoré et ses collègues entraîneurs devraient percevoir leurs salaires cumulés estimé à plus 300 millions FCFA d’ici la fin de semaine, informe t-on du coté du ministre des sports. Un dénouement heureux qui permet au football sénégalais de s’éviter une nouvelle crise.
L’histoire des salaires des entraîneurs des «Lions» ne sera bientôt qu'un mauvais souvenir. Amara Traoré, Abdoulaye Sarr, Mayacine Mar et Ferdinand Coly (équipe A), Joseph Koto et Badara Sarr (équipe locale), Karim Séga Diouf et Demba Ramata Ndiaye (équipe junior), Boucounta Cissé et Louis Dominique Coly (équipe cadette), Lamine Sonko et Seydina Issa Aïdara (équipe minime), tous vont être régularisés. Ils percevront les 10 mois d'arriérés qui leur sont dus par l'État du Sénégal. Les entraîneurs nationaux rassurés par cette nouvelle ont décidé de mettre fin à leur boycott selon certaines informations. Ainsi, d’ici la fin de semaine, les différents sélectionneurs vont percevoir l’intégralité de leur salaire.
La primature est venue à la rescousse
Il faut le dire que si les choses se sont accélérées, c’est parce que de plus hautes autorités de l’Etat se sont impliqués dans le règlement de la crise. Parmi elle, la primature qui s’est réunie avec les services du ministre des sports et du ministre du budget pour régler au plus vite cette question. La saisine tardive de la Primature qui, malgré tout, a réagi rapidement pour diligenter les procédures dans les meilleurs délais a été l’un des causes qui ont expliqué ce retard. Du côté du département des Sports, le conseiller technique de Faustin Diatta, Fallou Bâ confirme la nouvelle. «L'État du Sénégal a compris la nécessité de régler ce problème. Rester dix mois sans salaires ce n’est pas évident. Mais il y avait des procédures qui font que ça prend un peu temps. Les techniciens ont des objectifs et c'est pourquoi nous devons les mettre dans les meilleures conditions de performances. C'est le seul gage pour assurer des résultats. La primature, le ministre des sports et le ministre du budget se sont fortement impliqués pour le règlement de cette question » assure Fallou Bâ sur les ondes de la RFM.
Maître dans l’art de casser sa tirelire, quand il s’agit de payer des sorciers blancs en manque d’idée, les autorités sénégalaises n’avaient jusque là pas satisfaits aux desideratas de nos coaches. Un cas d’espèce ne saurait se poser avec des entraîneurs étrangers, souvent choyés par nos autorités. La situation est inédite pour ces techniciens, qui, il faut le rappeler accomplissement avec brio leur mission. A titre d’exemple, l’équipe A s’est imposé lors de sa première sortie à Lubumbashi face à la RD Congo, lors de la première journée des éliminatoires de la CAN 2010. L’équipe locale, quant à elle est détentrice du tournoi de l’UEMOA, et prépare déjà la défense de son titre. Et que dire de la petite catégorie (juniors et cadets) à un pas de la qualification de leurs CAN respectives. Alors que l’encouragement et la motivation devaient être le leitmotiv de nos dirigeants envers le travail abattu en moins d’un an, voilà qu’ils se signalent de la plus mauvaise des manières, avec ce retard de 10 mois noté dans le règlement de salaires.
Me Augustin Senghor, « ils n’en pouvaient plus »
Dépité par la situation, le président de la FSF n’avait pas manqué de mettre les autorités sénégalaises devant leur responsabilité. Un appel du pied qui n’est tombé dans l’oreille d’un sourd, puisque la question est en voie de résolution. Le président de la FSF impuissant devant la situation avait vanté le mérite de ses coaches qui avait accepté de travailler dans sourciller. « S’ils avaient accepté de continuer encore à travailler sans salaire, c’est parce qu’on leur avaient fait des promesses. Mais actuellement, il n’en peuvent plus, raison pour laquelle, ils ont décidé de suspendre leurs activités » lance t-il. Un boycott qui n’est plus à l’ordre du jour depuis ce vendredi.
C.G. DIOP

samedi 28 août 2010

Éliminatoires Can cadette (Rwanda 2011)


Les Lionceaux écrasent les cadets guinéens (3-0)

En match aller comptant pour le premier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) cadette, l’équipe nationale du Sénégal a battu la Guinée (3-0) cet après midi au stade Demba Diop.

«On a la chance de recevoir notre adversaire en premier. Il nous faut alors gagner ce match par un score fleuve pour faciliter le match retour en Guinée » tonnait le jeune capitaine sénégalais Diawandou Diagne dans la presse. Ils ont tenu parole. Cet après-midi les Lionceaux n’ont laissé aucune chance aux cadets guinéens, pourtant bien volontaires à Demba Diop. Il aura fallu 5 minutes aux poulains de Boucounta Cissé pour faire trembler les filets par l’intermédiaire de Ibrahima Diedhiou. Malgré de bonne combinaisons de la part des cadets guinéens le score n’évoluera pas jusqu’ à la pause.

En seconde période, les cadets sénégalais vont remettre le pied sur l’accélérateur pour doubler la mise par Ibrahima Dramé (53’). Ce dernier va revenir à la charge à la 72’ pour porter l’estocade finale à la Guinée pour le 3 à 0.

Au final, c’est une victoire large des cadets sénégalais qui devraient voyager dans deux semaines pour le match retour à Conakry en toute sérénité.

L’équipe qui sortira victorieuse de cette rencontre du premier tour, aura comme adversaire, au second tour, celle qui remportera le match qui oppose, de l’autre côté, la Zambie au Ghana

1er tour éliminatoire CAN cadette

Samedi 28 août

Match aller

Sénégal / Guinée 3-0

Cérémonie de présentation et de dédicace

Les grands défis du football africain : Les dessous d’un système
Le Pr Abdoulaye Sakho et les co-auteurs de cet ouvrage de 352 pages ont honoré de leur présence, la cérémonie de présentation de dédicace de leur livre intitulé « Les grands défis du football africain : Les dessous d’un système ». La cérémonie s’est déroulée ce samedi 28 août dans les jardins de la Librairie Clairafrique.
Cet ouvrage selon le Pr Sakho, « s’est voulu collectif, parce que s’adressant à un sport collectif qu’est le football ». Il a eu à retracer les difficultés que rencontre le sport roi en Afrique et a été préfacé par Pape Diouf ancien président de l'Olympique de Marseille. Boubarcar Diop « Buba » qui a été chargé de présenter le livre dira que c’est une analyse « systématique » de l’environnement économique, gèo-startégique et politique du football africain. Ce sont des questions qui sont identifiées et dont les co-auteurs de cet ouvrage ont tenté d’appréhender. Différents thèmes assez actuels sont traités dans ce livre. Parmi ceux-ci : La question des jeunes mineurs, la fraude sur l'âge des footballeurs, les modes de règlement des litiges sportifs, la sécurité des joueurs lors des compétitions de la CAF, L'absence des agents de sportifs africains dans les gros transferts, le manque d'engagement syndical des joueurs professionnels, La lutte contre le racisme dans les championnats européens, la mise au placard des arbitres africains par le tribunal arbitral du sport....
magnifiant le travail des différents auteurs pour la justesse dans leurs recherches, Boubacar Diop les invite à se pencher sur des thèmes futurs comme la violences dans les stades, souvent connu avec les navétanes au Sénégal. Il a aussi appelé les auteurs à une traduction de l’ouvrage en anglais, espagnol voire portugais pour que la discussion puisse dépasser le cadre sénégalais.
Abondant dans le même sens, Me Augustin Senghor a salué le travail des co-auteurs de cet ouvrage. Le président de la fédération sénégalaise de football (FSF) estime que l’ouvrage fait « un état des lieux et dégage des pistes de réflexions pour le football africain en général et sénégalais en particulier ». Il a d’ailleurs réaffirmé que la nouvelle équipe fédérale qu’elle dirige, s’est engagée à la restructuration des textes du football sénégalais devenu « obsolètes ». Appelant de son voeux à la parution des œuvres du genre pour avoir « une vraie critique sur le sport ».
Par ailleurs, l’ouvrage de 352 pages renseigne sur des statistiques très récentes (infrastructures sportives, joueurs africains, Ballons d’or…) Un chapitre ancienne gloires nous rappelle l’empreinte indélébile des pionniers qui ont porté et ou favorisé l’éclosion du football africain. Un véritable panthéon des grands noms du football africain du Maghreb au Cap, de Dakar à Djibouti.
Ce livre véritable guide sur les différentes mutations qui secouent le football africain est disponible dans les différentes librairies pour 9000 FCFA.
CGD

Note sur les auteurs
Les auteurs sont tous d’horizons différents mais ont tous en commun l’activité sportive. Des universitaires, des juristes et des journalistes qui ont tous un lien particulier avec le football. (Voir liste des auteurs ci-dessous).
LISTE DES AUTEURS (Ordre alphabétique)
Pr Abdoulaye SAKHO - Agrégé des Facultés de Droit, Directeur Fondateur du Master Droit du sport et Directeur de l’Ecole Doctorale Sciences Juridiques Politiques Economiques et de Gestion (ED JPEG) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar Auteurs de publications sur le football au Sénégal.Youcef FATES - Professeur de Sciences Politiques à l’Université de Paris X Nanterre, auteur de nombreux ouvrages sur le football Africain, Université de Paris Ouest Nanterre.
Viyé DABO - Journaliste sportif, vice Président de l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal, Master Droit de la Régulation. Maître Seydou Diagne - Avocat à la Cour, Barreau de Dakar, Master Droit du Sport.
Pierre Paul DIKA - Docteur en droit et sciences politiques, a publié plusieurs ouvrages sur l’Afrique du Sud.
Maître Moustapha KAMARA - Docteur en droit du Sport de l’Université de Reims, diplômé MBA, Avocat au barreau de Marseille. Il est lauréat du Grand Prix de l’UCPF 2008 pour son ouvrage « les opérations de transferts des footballeurs professionnels » publié chez l’Harmattan.
Fara MBODJI - Docteur en droit du sport et professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Maître Michel Pautot - Docteur en droit et avocat au barreau de Marseille, il publie annuellement l’étude « Sport et Nationalités ». Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Le Sport et l’Europe. Il est à l’origine de l’arrêt Malaja. Il anime le site internet : interro_liens_callback
Youcef FATES - Professeur de Sciences Politiques à l’Université de Paris X Nanterre, auteur de nombreux ouvrages sur le football Africain, Université de Paris Ouest Nanterre.

jeudi 12 août 2010


Match amical international

Les Lions s’imposent devant le Cap Vert (1-0)

La première sortie de l’équipe nationale du Sénégal version Amara Traoré, depuis la double élimination face à la Gambie, le 11 octobre 2008, s’est soldée par un succès. Cet après-midi, les Lions ont battu le cap Vert en amical (1-0) grâce à une réalisation de Mame Birame Diouf (46’).

C’est devant un public clairsemé, que le nouveau staff des Lions a effectué sa première sortie au stade Léopold Sedar Senghor. D’entrée de jeu, Issiar Dia donne le tempo. Le nouveau joueur de Fenerbahcé d’Istanbul donne le tempo sur son coté droit avec un centre au cordeau que Mamadou Niang envoie dans les nuages. On jouait seulement depuis 5’, et l’ancien joueur de Nancy montre déjà de belles dispositions. La pression sénégalaise va s’accentuer sur les buts cap verdiens. Ainsi, Mamadou Niang par deux fois va tenter sa chance, mais à chaque fois, ses frappes sont dévissées. À la pause le score était nul et vierge. Mais la maîtrise collective et technique était sénégalais.

En seconde période, le Sénégal se procure d’entrée un corner coté gauche tiré par Ndiaye Dème Ndiaye. Le sociétaire d’Arles-Avignon va déposer le cuir sur la tête de Mame Birame Diouf pour l’ouverture du score (46’). Le public commençait à donner de la voix. Ainsi les poulains d’Amara Traoré ont failli corser l’addition, par ce même Mame Birame Diouf à la 49’, mais le néo rover sera devancé au dernier moment par un défenseur cap verdien. Cette deuxième période verra Amara effectuer quelques changements avec les rentrées de Bouna Coundoul dans les buts, Souleymane Camara et Abdou Khâdre Dieylani Fall qui jouait ses premières minutes en sélection.

Au final, les Lions s’imposent (1-0) et se donnent de la confiance à trois semaines du début des éliminatoires de la CAN 2012, (Guinée Equatorial, Gabon). Le Sénégal va débuter ces éliminatoires face à la République Démocratique du Congo le 4 septembre prochain à Lubumbashi. En plus de

jeudi 27 mai 2010

Amical : Danemark / Sénégal 2-0


Les Lions vaincus par les Vikings à Aalborg

Le Sénégal a été battu par le Danemark à Aalborg sur le score de deux buts à zéro en match amical international. Si les Danois préparent la Coupe du monde, les Lions ont en ligne de mire les éliminatoires de la CAN 2012 en Guinée Equatoriale et au Gabon.

Amara Traoré a subit sa première défaite sur le banc des Lions ce jeudi face au Danemark en match amical international. Une défaite au goût d’inachevé tant ses joueurs ne sont jamais entrés dans la rencontre. Un but encaissé par mi-temps et jamais la sensation de vouloir vaincre l’adversaire. Il était temps que les vacances arrivent pour Mamadou Niang et compagnie. Confronté aux Pays-Bas, au Japon et au Cameroun dans le groupe E de la prochaine Coupe du Monde en Afrique du Sud. Le Danemark démarre cette rencontre tambour battant. On joue la 7mn de jeu, quand Denis Rommedahl décoche une frappe soudaine. Khadim se trouille mais se reprend sur sa ligne pour éviter l’ouverture du score. En face, l’équipe du Sénégal se cherche, le trio d’attaque Souleymane Camara – Moussa Sow et Mame Birame Diouf aligné au départ peine à trouver ses marques. Les Danois bien amenés par Poulsen vont accentuer leur domination. 26 mn corner tiré coté droit, la tête Tomasson est prolongé par Poulsen. Khadim Ndiaye masqué assistera impuissant à l’ouverture du score. Menés à la pause sur ce score, Amara Traoré va effectuer quelques changements.

Niang aura manqué de précisons dans ses tentatives

Adama Sarr, Diagne Faye en défense, Mamadou Niang et Papiss Demba Cissé en attaque sont lancés dans la bataille pour donner plus de sang neuf à l’équipe. Niang bien que volontaire va tirer deux fois au but. Mais à chaque la fois, la précision n’était pas au rendez-vous. Mais les occasions dans ce début de seconde période sont bien danoises. 48’ Kahlenberg s’engouffre dans la défense et décoche une frappe à ras de terre stoppée par Khadim Ndiaye. Les Lions vont retrouver un peu mordant à la 53’ sur une frappe de Ndiaye Déme Ndiaye qui frise le but danois. Les occasions se multiplient des deux cotés. A la 80mn bien lancé dans la profondeur, Mame Birame Diouf seul face au gardien Danois sera contrés au dernier moment par un défenseur danois. Les Lions n’ont pu rattraper leur handicap, en dépit d’une seconde mi-temps mieux jouée dans l’ensemble. Ce sont plutôt les Danois qui réussiront à doubler la mise à la dernière minute du temps réglementaire par Tommas Enevoldsen sur une frappe à l’entrée de la surface de réparation.

Perturbé par l’arrivée tardive de Niang et Diawara (forfait) et des négociations incessants sur des primes, le Sénégal subit une défaite logique. Un revers qu’il convient d’analyser avec sérénité pour le staff technique des Lions, à quelques mois d’entamer les éliminatoires de la CAN 2012, ou le Sénégal partage sa poule avec le Cameroun, la RD Congo et Maurice.

Match amical international

Joué à Aalborg
Jeudi 27 mai 2010

Danemark - Sénégal : 2-0 (C.Poulsen 27’, Enevoldsen (92’)

Joueurs sénégalais ayant pris à la rencontre

Khadim Ndiaye, Jackson Mendy, Kader Mangane, Malickou Diakhaté, Jacques Faty (Adama Sarr 70’), Michael Tavarés, Nguirane (Diagne Faye 75’), Ndiaye Déme Ndiaye, Mame Birame Diouf, Souleymane Camara (Papiss Demba Cissé 63’), Moussa Sow (Mamadou Niang 58’)

samedi 15 mai 2010

Front de terre : Marché hebdomadaire


Une vraie caverne d’Ali Baba

Tous les samedis, c’est la même animation au marché hebdomadaire de Front de terre. Un tour sur les lieux permet de se rendre compte que l’origine des acheteurs a de quoi surprendre quelquefois.

Pratiquement rien n’est cher au marché hebdomadaire de Front de terre situé sur les deux voies qui séparent le populeux quartier de Khar Yallah du quartier résidentiel de Derklé. Par exemple un pantalon peut vous revenir à 1000 Fcfa, une chemise à 1000 Fcfa ou une paire de chaussettes à 100 Fcfa. Une vraie caverne d’Ali Baba.

Disposés sur le passage pour piétons, ces stands métalliques, démontables sont disposés en deux rangées parallèles. Au milieu, une petite allée où circulent les clients. Trouvé en train de marchander, Fatou Diouf, une demoiselle d’à peu près 20 ans, lâche : « Chaque fois que j’ai un peu de sous, je viens ici me procurer quelques affaires, des habits ou autres ». A la question de savoir la somme qu’elle a par devers elle, la jeune fille confie : « Je n’ai que 3000 Fcfa mais je sais que je peux ramener plein de choses. »

Chaque vendeur met son étal selon sa préférence, soit sur une table, soit sur une toile cirée à même le sol ou sur les barres des stands qui sont loués à 600 Fcfa la journée par la commune de Derklé. Ici, c’est chez Moustapha Diop qui « vend des rideaux de bonne qualité et à bon prix ». La force physique de l’homme se lit à travers ses muscles fournis et son bras robuste qui servent d’appendice à son tee-shirt sans manche. Diop sait aussi bien accueillir ses clients. Omar Diouf est l’un de ceux-là. Fonctionnaire dans l’administration publique, ce trentenaire explique qu’il vient de quitter son boulot et est là pour découvrir ce qui se vend ici, poussé par la curiosité. Et d’ajouter « c’est un fourre-tout et j’espère trouver quelque chose qui m’intéressera ». Il ne faut pas s’y tromper, ceux qui viennent au marché du samedi ne sont pas toujours des curieux.

dimanche 2 mai 2010


Quel avenir pour le journalisme en ligne en Afrique?

Les effets du développement de l'internet sur la presse ne relèvent plus de la prospective ou de l'effet de mode. Tous les médias commencent à le ressentir. En Afrique par exemple, le Web bouscule la presse traditionnelle. La raison : l’internet traverse les frontières, mêle si accès pose encore problèmes dans certains partie de l’Afrique. Le journalisme en ligne est en train de devenir un métier à part entière.

Souvent issu de la presse écrite ou audiovisuelle, le journalisme en ligne est celui qui va repérer l’information, la mettre en forme et définir ses modes de diffusion. Essentiellement présents dans les sites des journaux et des médias audiovisuels, ils tendent de plus en plus à constituer des équipes spécifiques qui gèrent l’information sur le site internet. Dans une monde marqué par la mondialisation et le développement des TIC, Internet perce les frontières rend l’information accessible en temps record. L’Afrique malgré son retard en matière d’accès à l’Internet est en train petit à petit d’expérimenter ce nouveau type de journalisme. Le phénomène prend de l’ampleur entre 2006-2007. Le haut débit s'est développé, de nouveaux services apparaissent mais aussi de nouvelles pratiques. Les blogs, par exemple, intègrent le multimédia (du son et de la vidéo) aux articles, qui sont ouverts aux commentaires. Parallèlement, le contenu généré par les utilisateurs se développe avec les sites de vidéo en ligne comme Dailymotion et YouTube. On voit apparaître cette notion de « journalisme citoyen », avec des plates-formes comme Agoravox. Tout cela s'inscrit dans ce qu'on appelle Web 2.0, c'est-à-dire un Web participatif et où tout le monde est potentiellement producteur et diffuseur de contenu. Les médias traditionnels se sentent bousculés. L’Afrique n’échappe pas à la révolution, et la presse en ligne à de beaux jours devant lui.

samedi 27 mars 2010

CHAN 2011 au Soudan


Les Lions décrochent leur visa pour Khartoum

Les Lions locaux ont décroché leur qualifiaction pour la deuxième édition du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) prévue au Soudan en 2011. Les poulains de Joseph Koto se sont qualifiés au tirs aux buts(0-1, 2 tab 4) à Freetown au dépens de la Sierra Leone lors lors de la manche retour.

Comme lors des éliminatoires de la première édition face à la Guinée, le Sénégal passe l'obstcale sierra leonnais à l'épreuve fatidique des tirs aux buts. Cette fois ci le héros, n'est pas Mamadou Bâ le gardien du Jaraaf mais Khadim Ndiaye le gardien de la Linguère et neo tiutulaire dans la cage des Lions en amical en Gréce. Partis avec une courte avance d'un but il y a quinze jours à Dakar, les Lions ont souffert face à des Sierra Leonnais qui n'avaient que cette compétition pour figurer sur l'échiquier africain. Au final, les poulains de Joseph Koto vont s'incliner 1 à 0 à l'issue du temps réglementaire et des prolongations. Et c'est finalement à l'épreuve des tirs aux buts qu'ils vonnt se montrer les plus adrois en reussissant 4 essais contre 2 seulement coté sierra Leonnais. Mission accomplie donc pour Joseph Koto et Badara Sarr qui coachaient cette équipe qu'ils avaient déjà conduit à la 4ème place lors de la première édition en Côte d'Ivoire 2009 . Dans la dynamique de reconstruction du football sénégalais amorcée poar la nouvelle structure fédérale, cette qualifiaction arrive à point nommée

Coupe de la Ligue : victorieux de Bordeaux 3-1







Marseille met fin à 17 ans de disette

Cela faisait 17 ans que le plus célèbre des clubs français attendait ça. Vainqueur de Bordeaux au stade de France, Marseille remporte son premier trophée depuis la fameuse finale de la Ligue des champions remportée en 1993 devant l’AC Milan.

On s’attendait à une finale de haut de niveau entre le champion de france et tenant du titre avant cette finale Bordeaux et son dauphin de la saison dernière qui disputait pour l’occasion sa première finale dans cette compétition. Après une première période plus tôt fermée, les marseillais vont mettre le turbo dans ce second acte. À la 52’ Mamadou Niang touché au mollet va céder sa place à Mathieu Valbuena. C’est le tournant de la rencontre. L’ancien joueur de Libourne va provoquer des sa première balle un corner tiré par Lucho Gonzalez et catapulté de la tête par Souleymane Diawara pour l’ouverture du score. Vainqueur de ce trophée en 2009 sous les couleurs bordelaises, Soul joue un bien vilain tour à ses anciens co-équipiers. La suite ressemblera plus à un récital, puisque les marseillais vont dérouler avec un deuxième but de Valbuena consécutif à un excellent travail de Ben Arfa avant que Chalmé ne vienne porter l’estocade finale à son club en marquant contre son camp pour le 3 à 0. Bordeaux va certes réduire le score sur une tête rageuse du franco-sénégalais Ludovic Sané, mais rien n’y fit Marseille tient sa coupe, la première sous l’ère Dreyfus qui hélas ne vivra pas ces moments de joies intenses avec ce club dans lequel il a investit des centaines de millions d’euros depuis qu’il a racheté. Sa femme Margarita Dreyfus présente dans les tribunes a bien savouré ce premier trophée dédié à son mari décédé au mois d’août 2009.


Victoire sur Modou Lô en 47 secondes


Balla Gaye défiera Baboye le 1er août
Le combat que toute la banlieue attendait a tournée à l’avantage de Balla Gaye ce samedi 21 mars à Demba Diop. Le Lion de Guèdiawaye a plié le roc des parcelles assainies Modou Lô qui subit son premiers revers dans sa carrière.
Dans un stade Demba archi-comble, les deux espoirs de la banlieue ont rivalisé d’ardeur dans un avant combat qui restera dans les mémoires. La bataille mystique tant annoncée à bel est bien entre deux lutteurs qui n’ont rien laissé au hasard sur ce plan. Mais au coup de sifflet de l’arbitre à 19h15, Balla Gaye 2 marche sur son adversaire qu’il accule avec un coup droit. Ce dernier essaye de riposter, mais le Lion de Guèdiawaye s’agrippe dans la foulée sur sa pagne du qu’il ne lâchera jamais sans avoir amorcer une double rotation et plaquer son adversaire au sol. En 47 secondes, Modou Lô jusque là invaincu après 14 combats, tous soldés par des victoires subit sa première défaite de sa carrière. La banlieue venait de connaître son roi. Toute fois, ce titre est à relativiser. Bien que victorieux face à Modou Lô, Balla Gaye pourrait se voir contester ce titre par Eumeu Sène, un autre fils de la banlieue de Pikine qui l’avait battu à plate couture la saison dernière. Reste à savoir, si le Lion est prêt à prendre sa revanche. Aux dernières nouvelles, c’est finalement Balla Bèye II que le Balla Gaye 2 va affronter le 1er Août 2010. Combat décroché par Gaston production qui a mis sur la table 100 millions de FCFA, 50 millions pour chaque lutteur.

La coupe du monde est-elle un facteur de developpement



La coupe du monde de football, reste le plus grand événement planétaire sportif au monde. L’Afrique du Sud, première nation africaine à abriter l’épreuve pour la première fois dans l’histoire compte bien profiter des retombés économiques de cette compétition

La nation arc en ciel a mobilisé d’énormes moyens pour moderniser les différentes infrastructures du pays. De nouveaux stades ont construits et certains rénovés. On estime à 1,5 milliards d’euros le montant total dépensés pour l’éventement qui devrait en outre générés environ 150 000 emplois. Des millions de visiteurs sont attendus et le pays compte bien bénéficier des retombés fiscaux que l’événement va engendrer. Mais est ce suffisant pour développer la première économie africaine ?. Selon M. Jordaan, président de la commission d’organisation, la coupe du monde sur le tourisme, le transport, les infrastructures sportives ainsi que sur l’économie pendant plusieurs années. Il a estimé que la compétition générerait « 129.000 emplois, avec des dépenses directes d’un total de 7,2 milliards de rands effectuées dans le pays. Le développement se fera à un rythme plus rapide grâce à la Coupe du monde » renseigne t-il. Vue sur cet angle, qu’organiser cette compétition peut aider un pays se développer.

Mais il y a lieu de se poser certaines question à savoir si les importants investissements qui ont été faits au détriment de certains secteurs jugés capitaux comme l’éducation vont permettre à l’Afrique de résorber les inégalités criardes entre riches et pauvres.

samedi 20 mars 2010

La faim est-elle toujours liée à la pauvreté ?



La faim et la pauvreté demeurent parmi les menaces les plus graves et les plus tenaces pour l’humanité, empêchant souvent les jeunes et les enfants de jouer un rôle dans la société. Dans un monde où la quantité de nourriture est plus que suffisante, le problème qui se pose n’est pas son approvisionnement mais bien son accès


Aujourd’hui, plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent dans des conditions inacceptables de pauvreté, principalement dans les pays en développement, notamment dans les zones rurales des pays à faible revenu d’Asie et du Pacifique, d’Afrique et d’Amérique latine et des Caraïbes, ainsi que dans les pays les moins avancés. La pauvreté a de multiples manifestations. Et parmi celle-ci, il y a la faim et la malnutrition. la pauvreté entraine aussi un mauvais état de santé, un accès limité ou une impossibilité d’accéder à l’éducation et à d’autres services de base, une morbidité et une mortalité accrues en raison des maladies, des logements inadéquats et la privation d’abris, un environnement dangereux et la discrimination sociale et l’exclusion. La faim de son coté résulte de divers facteurs : mauvaise gestion de la production et de la distribution des aliments, difficultés d’approvisionnement, mauvaise répartition des ressources financières, exploitation peu rationnelle des ressources naturelles, habitudes de consommation irrationnelles, pollution de l’environnement, catastrophes naturelles et catastrophes causées par l’homme, conflits entre systèmes de production traditionnels et systèmes modernes, accroissement irrationnel de la population et conflits armés. La pauvreté engendre donc la faim, empêche les gens de s’éduquer et propage un environnement propice au développement des maladies. A y voir de prés, on se rend nettement compte que la faim et la pauvreté sont étroitement liées. Les deux phénomènes vont de paire, et constituent aujourd’hui un fléau qui touche particulièrement l’Asie et l’Afrique.



lundi 15 mars 2010

Ballon d’Or africain 2009


Le sacre immérité de Drogba devant Eto’o
L’Ivoirien Didier Drogba a été désigné Ballon d’Or africain pour la deuxième fois après 2006. L’attaquant de Chelsea a devancé à la surprise générale le camerounais Samuel Eto’o annoncé pourtant comme le grandissime favori pour le sacre.
C’est un sacre pour le moins inattendu pour l’ivoirien Didier Drogba sacré ballon d’Or africain pour la deuxième fois de sa carrière. L’attaquant des Blues auteur d’une saison plus que moyenne en 2009 a remporté un titre que d’aucun attribué à l’avance au Camerounais de l’Inter Milan Samuel Eto’o.
Les observateurs avertis du ballon rond avaient tous plébiscité Samuel Eto transféré cet été à l’inter et auteur d’un septuplé inédit avec son ancien club le FC Barcelone en 2009. Le Lion indomptable avait notamment remporté la Liga, la coupe du Roi, et la Ligue des champions. D’ailleurs il a été l’un des grands artisans de la victoire catalane en finale de la Champions League (2-0) devant Manchester Utd dont un but en final en Rome, sans oublier les 30 buts inscrits en Championnat. Le sacre de Eto’o avait été annoncé pour le 25 février à Dakar 2010 avant d’être délocalisé à Accra par la CAF. Cette énième bourde de la CAF risque encore de faire parler, tant le vainqueur de cette édition aura brillé par son irrégularité avec son club la saison dernière ne remportant que la Cup. A moins qu’Issa Hayatou et ses troupes ne veuillent rectifier leur bêtise de 2007 ou après avoir décerné le ballon d’Or à Drogba, il l’avait retiré pour l’attribuer ensuite au malien Frédéric Kanouté prétextant de l’absence de l’Ivoirien lors de la cérémonie de remise du trophée. Le même scénario s’est d’ailleurs répété à Accra.

dimanche 28 février 2010



Wade tend la main à l’opposition

La visite du chef de l’Etat à Tivaoune a été l’occasion pour ce dernier d’appeler une nouvelle fois l’opposition au tour d’un dialogue national pour apaiser le climat politique tendu dans notre pays.

« Je lance un appel à l’opposition pour un dialogue, le jour qu’elle voudra. « Mon directeur de Cabinet est là, ils peuvent l’appeler pour une audience. Je suis d’accord pour des discussions », a martelé Me Wade au cours de sa visite dans la capitale de la Tidjania.

L’appel du président de la République trouvera t-il un écho favorable au sein de l’opposition rien n’est moins sûr. La coalition Benno a d’autant moins apprécié qu’elle planchait justement sur l’ordre du jour du dialogue et ses modalités. Toute fois ce dialogue appelé de tous ses vœux par les différentes familles religieuses risque bien ne pas avoir lieu à cause de l’entourage du président. Les « faucons » ne veulent pas baliser le terrain à Benno. « Ce n’est pas à l’opposition de fixer des critères à la discussion. Le chef de l’État les a conviés à un dialogue sans conditions» clame le premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. La présence de certaines personnalités estampillées « faucons » risque de rendre hypothétique la tenue d’une telle rencontre. En dehors de toutes ces considérations, les camarades d'Ousmane Tanor Dieng soupçonnent Wade de vouloir mettre à profit ce dialogue, pour trouver un second souffle et se réhabiliter au sein de l’opinion public sénégalais.

samedi 27 février 2010

Côte d'Ivoire: Séléction Nationale


Vahid Halilhodzic limogé !
A trois mois de la coupe du monde football en Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire cherche un sélectionneur pour conduire les Eléphants. Le Franco-Bosniaque Vahid Halilhodzic en poste lors des qualification à la CAN et Mondial a été limogé samedi de son poste par le président de la fédération ivoirienne de football Jacques Anouma pour insuffisance de résultats.
«J'ai mis fin ce samedi au contrat de Vahid Halilhodzic parce que l'un des objectifs qui lui ont fixés n'a pas été atteint: celui de remporter la Coupe d'Afrique des nations 2010», a déclaré Jacques Anouma lors d’une émission télévisée samedi dernier. Coach Vahid qui avait pris les reines de l’équipe ivoirienne avant les éliminatoires CAN et Mondial 2010 avait deux objectifs majeurs à atteindre. Qualifier les Éléphants à la prochaine coupe du monde et remporter la CAN. L’un a été atteint à savoir la qualification au mondial. L’autre par contre a était raté puisque la Côte d’Ivoire allait subir une cuisante élimination en quart de final face à l’Algérie (2-3 a.p) lors de la dernière CAN en Angola.
Gerets ou Hiddink pour sa succession
Eric Gerets voire Guus Hiddink, qui reprendra la sélection turque en septembre, pourraient lui succéder sur le banc ivoirien. Si aucun nom n’a encore officiellement été annoncé, ces deux personnes semblent être en pôle position pour succéder au Franco-Bosniaque. Toute fois, Gerets avait cependant déclaré qu'il ne pourrait pas reprendre la sélection, puisqu’il est sous contrat avec le club qatari de Al-Hilal.

vendredi 26 février 2010

Coup d'Etat militaire au Niger


L’armée chasse Tandja du pouvoir

Mamadou Tandja renversé par l’armée le jeudi 18 février dernier avait fini d’installer son pays dans un chaos général. En décidant de dissoudre le conseil constitutionnel et le parlement, Tandja s’était à mis à dos la CEDEAO et la communauté international. Esseulé, il est finalement renversé par l’armée, dans un coup d’état que beaucoup considèrent comme salvateur.

La Junte à mis fin à la dictature de Tandja et décrété par la même occasion la fin de la 6ème République au Niger. Le jeudi 18 février dernier, un groupe de jeunes militaires avec à leur tête des officiers de FAN a fait irruption au palais présidentiel où ils ont procédé à l’arrestation du chef de l’Etat Mamadou Tandja ainsi que des membres du gouvernement. Emmené dans une caserne hors de Niamey, Mamadou Tandja quitte le Niger après deux mandats.

Pays pauvre du Sahel, mais troisième producteur mondial d'uranium, avec une forte implantation du groupe nucléaire français Areva. Le Niger traversait une grave crise politique depuis que Mamadou Tandja, après dix ans d’exercice du pouvoir, avait dissous l'an dernier le Parlement et le conseil constitutionnel pour se maintenir au pouvoir. La nouvelle Constitution lui assurait encore au moins trois ans à la tête du pays, dans un pays ou la constitution ne lui autorisait que deux mandat. Un tripatouillage de la constitution qui finira par mettre le pays dans une léthargie totale.

Ainsi en renversant le président et suspendant la constitution, l’armée met fin à plus de six mois de crise institutionnelle au Niger. L’Union africaine par la voix de son Président de la Commission Jean Ping a condamné ce coup d’état de l’armé qui s’est emparé du pouvoir par la force. Il a ainsi appelé « à un retour rapide à l'ordre constitutionnel ». Une transition démocratique qui ne devrait pas tarder, selon les Putschistes qui disent ne pas vouloir s’éterniser au pouvoir. Sur le site de RFI, Le porte-parole de ces derniers a annoncé quelques heures après leur acte la constitution d’un Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie, le CSRD dirigé par le chef d’escadron Salou Djibo investi aux fonctions du chef de l’Etat. Ce dernier aura la lourde mission de remettre le pays sur les rails et de remettre le pouvoir à un civil dans les mois à venir.

Cet énième coup d’Etat intervenu au Niger est donc un avertissement à ses nombreux chefs d’Etat africain assoiffé de pouvoir qui se pavoisent à tripatouiller leurs constitutions et à remettre en cause l’ordre déjà établit.

A qui le tour ?

Moussa Ndiaye, Salif Keïta de retour en championnat


La Ligue 1 est-elle déjà devenue attractive ?
La deuxième année du professionnalisme au Sénégal est marquée par le retour d’anciens Lions revenus au pays se refaire une santé dans notre championnat. Ainsi après, Ablaye Mbaye qui portait déjà les couleurs du Jaraaf la saison écoulée, Salif Keïta et Moussa Ndiaye, ancien duo d’attaque des Lions sous l’ère Peter Schnittger sont venus grossir les rangs.
Il y a un peu plus d’une décennie, la vedette des Lions portait le dossard n°11 mais ce n’était pas El Hadji Diouf. L’équipe du Sénégal alors coachée par l’Allemand Peter Schnittger comptait sur le talent mais surtout le sens du but d’un bout d’attaquant de 1m70. Le bien nommé, Salif Keita, homonyme du célébrissime Domingo malien, portait les espoirs du 12ème Gaindé.
Alors évoluant en Allemagne, le râblé attaquant enfilait les buts marquant presque systématiquement à toutes les sorties des Lions. Au bout des éliminatoires de la CAN-2000 , il en réussit 7. Aux cotés de Salif Keita se tenait alors Moussa Ndiaye, jeune professionnel à Monaco. Le duo fit merveille dans une équipe du Sénégal génitrice de celle de 2002. Les deux compères en perte de vitesse ont décidé de déposer leurs baluchons en Ligue 1 sénégalaise.. Si Salif Keïta a choisi la Douane , Moussa Ndiaye qui fêtera ses 31 ans le 20 février file quant à lui au Jaraaf
Aujourd’hui, «sans aucune motivation autre que sportive», comme le signale Badara Sarr, coach de l’AS Douane, les deux Lions devraient retrouver les pelouses décapées du championnat sénégalais qui entame sa deuxième saison professionnelle. Avec certainement des envies de rebondir. Comme Moustapha Diallo, néo-Guingampais et Ciré actuel Rajaoui tous deux revenus au Jaraaf par le passé pour se refaire une santé
Connu pour être un féru du ballon rond, Youssou Ndour prônait comme moyen de relancer l’attractivité du championnat le retour des pros sénégalais en difficulté ou en fin de carrière. La star de la musique sénégalaise a peut-être été entendue dans son appel. La Ligue 1 est elle devenue attrayante au point d’attirer des anciens internationaux ?, la réponse coule de source. L’environnement et le cadre changent. Les clubs s’organisent davantage.
Ainsi à deux jours du démarrage de la saison, l’arrivée de ses anciens internationaux va participer grandement à rehausser le niveau du championnat, qui pour sa première année avait pourtant réussi à faire revenir le public au stade. Avec la retransmission des matches en direct à la RTS , le championnat va retrouver cette visibilité qui lui faisait défaut et le spectacle devrait être plus au rendez-vous.