dimanche 2 mai 2010


Quel avenir pour le journalisme en ligne en Afrique?

Les effets du développement de l'internet sur la presse ne relèvent plus de la prospective ou de l'effet de mode. Tous les médias commencent à le ressentir. En Afrique par exemple, le Web bouscule la presse traditionnelle. La raison : l’internet traverse les frontières, mêle si accès pose encore problèmes dans certains partie de l’Afrique. Le journalisme en ligne est en train de devenir un métier à part entière.

Souvent issu de la presse écrite ou audiovisuelle, le journalisme en ligne est celui qui va repérer l’information, la mettre en forme et définir ses modes de diffusion. Essentiellement présents dans les sites des journaux et des médias audiovisuels, ils tendent de plus en plus à constituer des équipes spécifiques qui gèrent l’information sur le site internet. Dans une monde marqué par la mondialisation et le développement des TIC, Internet perce les frontières rend l’information accessible en temps record. L’Afrique malgré son retard en matière d’accès à l’Internet est en train petit à petit d’expérimenter ce nouveau type de journalisme. Le phénomène prend de l’ampleur entre 2006-2007. Le haut débit s'est développé, de nouveaux services apparaissent mais aussi de nouvelles pratiques. Les blogs, par exemple, intègrent le multimédia (du son et de la vidéo) aux articles, qui sont ouverts aux commentaires. Parallèlement, le contenu généré par les utilisateurs se développe avec les sites de vidéo en ligne comme Dailymotion et YouTube. On voit apparaître cette notion de « journalisme citoyen », avec des plates-formes comme Agoravox. Tout cela s'inscrit dans ce qu'on appelle Web 2.0, c'est-à-dire un Web participatif et où tout le monde est potentiellement producteur et diffuseur de contenu. Les médias traditionnels se sentent bousculés. L’Afrique n’échappe pas à la révolution, et la presse en ligne à de beaux jours devant lui.

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