jeudi 27 mai 2010

Amical : Danemark / Sénégal 2-0


Les Lions vaincus par les Vikings à Aalborg

Le Sénégal a été battu par le Danemark à Aalborg sur le score de deux buts à zéro en match amical international. Si les Danois préparent la Coupe du monde, les Lions ont en ligne de mire les éliminatoires de la CAN 2012 en Guinée Equatoriale et au Gabon.

Amara Traoré a subit sa première défaite sur le banc des Lions ce jeudi face au Danemark en match amical international. Une défaite au goût d’inachevé tant ses joueurs ne sont jamais entrés dans la rencontre. Un but encaissé par mi-temps et jamais la sensation de vouloir vaincre l’adversaire. Il était temps que les vacances arrivent pour Mamadou Niang et compagnie. Confronté aux Pays-Bas, au Japon et au Cameroun dans le groupe E de la prochaine Coupe du Monde en Afrique du Sud. Le Danemark démarre cette rencontre tambour battant. On joue la 7mn de jeu, quand Denis Rommedahl décoche une frappe soudaine. Khadim se trouille mais se reprend sur sa ligne pour éviter l’ouverture du score. En face, l’équipe du Sénégal se cherche, le trio d’attaque Souleymane Camara – Moussa Sow et Mame Birame Diouf aligné au départ peine à trouver ses marques. Les Danois bien amenés par Poulsen vont accentuer leur domination. 26 mn corner tiré coté droit, la tête Tomasson est prolongé par Poulsen. Khadim Ndiaye masqué assistera impuissant à l’ouverture du score. Menés à la pause sur ce score, Amara Traoré va effectuer quelques changements.

Niang aura manqué de précisons dans ses tentatives

Adama Sarr, Diagne Faye en défense, Mamadou Niang et Papiss Demba Cissé en attaque sont lancés dans la bataille pour donner plus de sang neuf à l’équipe. Niang bien que volontaire va tirer deux fois au but. Mais à chaque la fois, la précision n’était pas au rendez-vous. Mais les occasions dans ce début de seconde période sont bien danoises. 48’ Kahlenberg s’engouffre dans la défense et décoche une frappe à ras de terre stoppée par Khadim Ndiaye. Les Lions vont retrouver un peu mordant à la 53’ sur une frappe de Ndiaye Déme Ndiaye qui frise le but danois. Les occasions se multiplient des deux cotés. A la 80mn bien lancé dans la profondeur, Mame Birame Diouf seul face au gardien Danois sera contrés au dernier moment par un défenseur danois. Les Lions n’ont pu rattraper leur handicap, en dépit d’une seconde mi-temps mieux jouée dans l’ensemble. Ce sont plutôt les Danois qui réussiront à doubler la mise à la dernière minute du temps réglementaire par Tommas Enevoldsen sur une frappe à l’entrée de la surface de réparation.

Perturbé par l’arrivée tardive de Niang et Diawara (forfait) et des négociations incessants sur des primes, le Sénégal subit une défaite logique. Un revers qu’il convient d’analyser avec sérénité pour le staff technique des Lions, à quelques mois d’entamer les éliminatoires de la CAN 2012, ou le Sénégal partage sa poule avec le Cameroun, la RD Congo et Maurice.

Match amical international

Joué à Aalborg
Jeudi 27 mai 2010

Danemark - Sénégal : 2-0 (C.Poulsen 27’, Enevoldsen (92’)

Joueurs sénégalais ayant pris à la rencontre

Khadim Ndiaye, Jackson Mendy, Kader Mangane, Malickou Diakhaté, Jacques Faty (Adama Sarr 70’), Michael Tavarés, Nguirane (Diagne Faye 75’), Ndiaye Déme Ndiaye, Mame Birame Diouf, Souleymane Camara (Papiss Demba Cissé 63’), Moussa Sow (Mamadou Niang 58’)

samedi 15 mai 2010

Front de terre : Marché hebdomadaire


Une vraie caverne d’Ali Baba

Tous les samedis, c’est la même animation au marché hebdomadaire de Front de terre. Un tour sur les lieux permet de se rendre compte que l’origine des acheteurs a de quoi surprendre quelquefois.

Pratiquement rien n’est cher au marché hebdomadaire de Front de terre situé sur les deux voies qui séparent le populeux quartier de Khar Yallah du quartier résidentiel de Derklé. Par exemple un pantalon peut vous revenir à 1000 Fcfa, une chemise à 1000 Fcfa ou une paire de chaussettes à 100 Fcfa. Une vraie caverne d’Ali Baba.

Disposés sur le passage pour piétons, ces stands métalliques, démontables sont disposés en deux rangées parallèles. Au milieu, une petite allée où circulent les clients. Trouvé en train de marchander, Fatou Diouf, une demoiselle d’à peu près 20 ans, lâche : « Chaque fois que j’ai un peu de sous, je viens ici me procurer quelques affaires, des habits ou autres ». A la question de savoir la somme qu’elle a par devers elle, la jeune fille confie : « Je n’ai que 3000 Fcfa mais je sais que je peux ramener plein de choses. »

Chaque vendeur met son étal selon sa préférence, soit sur une table, soit sur une toile cirée à même le sol ou sur les barres des stands qui sont loués à 600 Fcfa la journée par la commune de Derklé. Ici, c’est chez Moustapha Diop qui « vend des rideaux de bonne qualité et à bon prix ». La force physique de l’homme se lit à travers ses muscles fournis et son bras robuste qui servent d’appendice à son tee-shirt sans manche. Diop sait aussi bien accueillir ses clients. Omar Diouf est l’un de ceux-là. Fonctionnaire dans l’administration publique, ce trentenaire explique qu’il vient de quitter son boulot et est là pour découvrir ce qui se vend ici, poussé par la curiosité. Et d’ajouter « c’est un fourre-tout et j’espère trouver quelque chose qui m’intéressera ». Il ne faut pas s’y tromper, ceux qui viennent au marché du samedi ne sont pas toujours des curieux.

dimanche 2 mai 2010


Quel avenir pour le journalisme en ligne en Afrique?

Les effets du développement de l'internet sur la presse ne relèvent plus de la prospective ou de l'effet de mode. Tous les médias commencent à le ressentir. En Afrique par exemple, le Web bouscule la presse traditionnelle. La raison : l’internet traverse les frontières, mêle si accès pose encore problèmes dans certains partie de l’Afrique. Le journalisme en ligne est en train de devenir un métier à part entière.

Souvent issu de la presse écrite ou audiovisuelle, le journalisme en ligne est celui qui va repérer l’information, la mettre en forme et définir ses modes de diffusion. Essentiellement présents dans les sites des journaux et des médias audiovisuels, ils tendent de plus en plus à constituer des équipes spécifiques qui gèrent l’information sur le site internet. Dans une monde marqué par la mondialisation et le développement des TIC, Internet perce les frontières rend l’information accessible en temps record. L’Afrique malgré son retard en matière d’accès à l’Internet est en train petit à petit d’expérimenter ce nouveau type de journalisme. Le phénomène prend de l’ampleur entre 2006-2007. Le haut débit s'est développé, de nouveaux services apparaissent mais aussi de nouvelles pratiques. Les blogs, par exemple, intègrent le multimédia (du son et de la vidéo) aux articles, qui sont ouverts aux commentaires. Parallèlement, le contenu généré par les utilisateurs se développe avec les sites de vidéo en ligne comme Dailymotion et YouTube. On voit apparaître cette notion de « journalisme citoyen », avec des plates-formes comme Agoravox. Tout cela s'inscrit dans ce qu'on appelle Web 2.0, c'est-à-dire un Web participatif et où tout le monde est potentiellement producteur et diffuseur de contenu. Les médias traditionnels se sentent bousculés. L’Afrique n’échappe pas à la révolution, et la presse en ligne à de beaux jours devant lui.