samedi 27 mars 2010

CHAN 2011 au Soudan


Les Lions décrochent leur visa pour Khartoum

Les Lions locaux ont décroché leur qualifiaction pour la deuxième édition du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) prévue au Soudan en 2011. Les poulains de Joseph Koto se sont qualifiés au tirs aux buts(0-1, 2 tab 4) à Freetown au dépens de la Sierra Leone lors lors de la manche retour.

Comme lors des éliminatoires de la première édition face à la Guinée, le Sénégal passe l'obstcale sierra leonnais à l'épreuve fatidique des tirs aux buts. Cette fois ci le héros, n'est pas Mamadou Bâ le gardien du Jaraaf mais Khadim Ndiaye le gardien de la Linguère et neo tiutulaire dans la cage des Lions en amical en Gréce. Partis avec une courte avance d'un but il y a quinze jours à Dakar, les Lions ont souffert face à des Sierra Leonnais qui n'avaient que cette compétition pour figurer sur l'échiquier africain. Au final, les poulains de Joseph Koto vont s'incliner 1 à 0 à l'issue du temps réglementaire et des prolongations. Et c'est finalement à l'épreuve des tirs aux buts qu'ils vonnt se montrer les plus adrois en reussissant 4 essais contre 2 seulement coté sierra Leonnais. Mission accomplie donc pour Joseph Koto et Badara Sarr qui coachaient cette équipe qu'ils avaient déjà conduit à la 4ème place lors de la première édition en Côte d'Ivoire 2009 . Dans la dynamique de reconstruction du football sénégalais amorcée poar la nouvelle structure fédérale, cette qualifiaction arrive à point nommée

Coupe de la Ligue : victorieux de Bordeaux 3-1







Marseille met fin à 17 ans de disette

Cela faisait 17 ans que le plus célèbre des clubs français attendait ça. Vainqueur de Bordeaux au stade de France, Marseille remporte son premier trophée depuis la fameuse finale de la Ligue des champions remportée en 1993 devant l’AC Milan.

On s’attendait à une finale de haut de niveau entre le champion de france et tenant du titre avant cette finale Bordeaux et son dauphin de la saison dernière qui disputait pour l’occasion sa première finale dans cette compétition. Après une première période plus tôt fermée, les marseillais vont mettre le turbo dans ce second acte. À la 52’ Mamadou Niang touché au mollet va céder sa place à Mathieu Valbuena. C’est le tournant de la rencontre. L’ancien joueur de Libourne va provoquer des sa première balle un corner tiré par Lucho Gonzalez et catapulté de la tête par Souleymane Diawara pour l’ouverture du score. Vainqueur de ce trophée en 2009 sous les couleurs bordelaises, Soul joue un bien vilain tour à ses anciens co-équipiers. La suite ressemblera plus à un récital, puisque les marseillais vont dérouler avec un deuxième but de Valbuena consécutif à un excellent travail de Ben Arfa avant que Chalmé ne vienne porter l’estocade finale à son club en marquant contre son camp pour le 3 à 0. Bordeaux va certes réduire le score sur une tête rageuse du franco-sénégalais Ludovic Sané, mais rien n’y fit Marseille tient sa coupe, la première sous l’ère Dreyfus qui hélas ne vivra pas ces moments de joies intenses avec ce club dans lequel il a investit des centaines de millions d’euros depuis qu’il a racheté. Sa femme Margarita Dreyfus présente dans les tribunes a bien savouré ce premier trophée dédié à son mari décédé au mois d’août 2009.


Victoire sur Modou Lô en 47 secondes


Balla Gaye défiera Baboye le 1er août
Le combat que toute la banlieue attendait a tournée à l’avantage de Balla Gaye ce samedi 21 mars à Demba Diop. Le Lion de Guèdiawaye a plié le roc des parcelles assainies Modou Lô qui subit son premiers revers dans sa carrière.
Dans un stade Demba archi-comble, les deux espoirs de la banlieue ont rivalisé d’ardeur dans un avant combat qui restera dans les mémoires. La bataille mystique tant annoncée à bel est bien entre deux lutteurs qui n’ont rien laissé au hasard sur ce plan. Mais au coup de sifflet de l’arbitre à 19h15, Balla Gaye 2 marche sur son adversaire qu’il accule avec un coup droit. Ce dernier essaye de riposter, mais le Lion de Guèdiawaye s’agrippe dans la foulée sur sa pagne du qu’il ne lâchera jamais sans avoir amorcer une double rotation et plaquer son adversaire au sol. En 47 secondes, Modou Lô jusque là invaincu après 14 combats, tous soldés par des victoires subit sa première défaite de sa carrière. La banlieue venait de connaître son roi. Toute fois, ce titre est à relativiser. Bien que victorieux face à Modou Lô, Balla Gaye pourrait se voir contester ce titre par Eumeu Sène, un autre fils de la banlieue de Pikine qui l’avait battu à plate couture la saison dernière. Reste à savoir, si le Lion est prêt à prendre sa revanche. Aux dernières nouvelles, c’est finalement Balla Bèye II que le Balla Gaye 2 va affronter le 1er Août 2010. Combat décroché par Gaston production qui a mis sur la table 100 millions de FCFA, 50 millions pour chaque lutteur.

La coupe du monde est-elle un facteur de developpement



La coupe du monde de football, reste le plus grand événement planétaire sportif au monde. L’Afrique du Sud, première nation africaine à abriter l’épreuve pour la première fois dans l’histoire compte bien profiter des retombés économiques de cette compétition

La nation arc en ciel a mobilisé d’énormes moyens pour moderniser les différentes infrastructures du pays. De nouveaux stades ont construits et certains rénovés. On estime à 1,5 milliards d’euros le montant total dépensés pour l’éventement qui devrait en outre générés environ 150 000 emplois. Des millions de visiteurs sont attendus et le pays compte bien bénéficier des retombés fiscaux que l’événement va engendrer. Mais est ce suffisant pour développer la première économie africaine ?. Selon M. Jordaan, président de la commission d’organisation, la coupe du monde sur le tourisme, le transport, les infrastructures sportives ainsi que sur l’économie pendant plusieurs années. Il a estimé que la compétition générerait « 129.000 emplois, avec des dépenses directes d’un total de 7,2 milliards de rands effectuées dans le pays. Le développement se fera à un rythme plus rapide grâce à la Coupe du monde » renseigne t-il. Vue sur cet angle, qu’organiser cette compétition peut aider un pays se développer.

Mais il y a lieu de se poser certaines question à savoir si les importants investissements qui ont été faits au détriment de certains secteurs jugés capitaux comme l’éducation vont permettre à l’Afrique de résorber les inégalités criardes entre riches et pauvres.

samedi 20 mars 2010

La faim est-elle toujours liée à la pauvreté ?



La faim et la pauvreté demeurent parmi les menaces les plus graves et les plus tenaces pour l’humanité, empêchant souvent les jeunes et les enfants de jouer un rôle dans la société. Dans un monde où la quantité de nourriture est plus que suffisante, le problème qui se pose n’est pas son approvisionnement mais bien son accès


Aujourd’hui, plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent dans des conditions inacceptables de pauvreté, principalement dans les pays en développement, notamment dans les zones rurales des pays à faible revenu d’Asie et du Pacifique, d’Afrique et d’Amérique latine et des Caraïbes, ainsi que dans les pays les moins avancés. La pauvreté a de multiples manifestations. Et parmi celle-ci, il y a la faim et la malnutrition. la pauvreté entraine aussi un mauvais état de santé, un accès limité ou une impossibilité d’accéder à l’éducation et à d’autres services de base, une morbidité et une mortalité accrues en raison des maladies, des logements inadéquats et la privation d’abris, un environnement dangereux et la discrimination sociale et l’exclusion. La faim de son coté résulte de divers facteurs : mauvaise gestion de la production et de la distribution des aliments, difficultés d’approvisionnement, mauvaise répartition des ressources financières, exploitation peu rationnelle des ressources naturelles, habitudes de consommation irrationnelles, pollution de l’environnement, catastrophes naturelles et catastrophes causées par l’homme, conflits entre systèmes de production traditionnels et systèmes modernes, accroissement irrationnel de la population et conflits armés. La pauvreté engendre donc la faim, empêche les gens de s’éduquer et propage un environnement propice au développement des maladies. A y voir de prés, on se rend nettement compte que la faim et la pauvreté sont étroitement liées. Les deux phénomènes vont de paire, et constituent aujourd’hui un fléau qui touche particulièrement l’Asie et l’Afrique.



lundi 15 mars 2010

Ballon d’Or africain 2009


Le sacre immérité de Drogba devant Eto’o
L’Ivoirien Didier Drogba a été désigné Ballon d’Or africain pour la deuxième fois après 2006. L’attaquant de Chelsea a devancé à la surprise générale le camerounais Samuel Eto’o annoncé pourtant comme le grandissime favori pour le sacre.
C’est un sacre pour le moins inattendu pour l’ivoirien Didier Drogba sacré ballon d’Or africain pour la deuxième fois de sa carrière. L’attaquant des Blues auteur d’une saison plus que moyenne en 2009 a remporté un titre que d’aucun attribué à l’avance au Camerounais de l’Inter Milan Samuel Eto’o.
Les observateurs avertis du ballon rond avaient tous plébiscité Samuel Eto transféré cet été à l’inter et auteur d’un septuplé inédit avec son ancien club le FC Barcelone en 2009. Le Lion indomptable avait notamment remporté la Liga, la coupe du Roi, et la Ligue des champions. D’ailleurs il a été l’un des grands artisans de la victoire catalane en finale de la Champions League (2-0) devant Manchester Utd dont un but en final en Rome, sans oublier les 30 buts inscrits en Championnat. Le sacre de Eto’o avait été annoncé pour le 25 février à Dakar 2010 avant d’être délocalisé à Accra par la CAF. Cette énième bourde de la CAF risque encore de faire parler, tant le vainqueur de cette édition aura brillé par son irrégularité avec son club la saison dernière ne remportant que la Cup. A moins qu’Issa Hayatou et ses troupes ne veuillent rectifier leur bêtise de 2007 ou après avoir décerné le ballon d’Or à Drogba, il l’avait retiré pour l’attribuer ensuite au malien Frédéric Kanouté prétextant de l’absence de l’Ivoirien lors de la cérémonie de remise du trophée. Le même scénario s’est d’ailleurs répété à Accra.